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A la manière de « Dans la peau de John Malkovich », OVNI du cinéma indépendant américain, je me lance à rédiger un article sur un souvenir que l’on évoque parfois avec des Green Gones présents depuis de longues années. Allez, je me lance et j’écris à la première personne ce souvenir comme dans la peau de…

 

« Voilà, on est engagé en Coupe d’Europe. L’occasion pour moi sûrement de jouer assez peu, je suis un peu dans l’ombre d’un C.Palmer ou d’un J.Blom, mais enfin je savais bien cela en signant à l’ASVEL. Tout de même, c’est un peu difficile. Dans la présentation des articles collectors, les publicitaires m’ont réservé le soin de présenter la serviette de toilette… Pas facile donc de passer pour un compétiteur hors du commun. Difficile aussi de voir le public me regarder avec un peu de condescendance lorsqu’il scande mon surnom. Et puis, il y a ce jour où pas mal de choses vont basculer, ce 14 janvier 1999. On joue contre l’ULKER Istanbul, club pas facile à manœuvrer, Crawford et Joakim sont un peu en deçà en ce moment et je vais avoir ma chance. J’ai face à moi RANKIN, un fort intérieur américain, mais je me sens bien aujourd’hui et je sors le grand jeu, j’ai même dû le contrer cet américain plus connu et sûrement bien mieux payé que moi en déroulant ace à lui mes 2 mètres 13. L’ASVEL s’impose largement et je peux enfin dire que c’est un peu grâce à moi, cette fois-ci je ne suis plus Jean Gael mais bien GIGA Percevaut. Dopé ? Sûrement pas, ce n’est pas mon genre et je respecte l’équité sportive. A moi les honneurs ensuite, j’ai tapé dans l’œil des dirigeants d’ULKER et je partirai à la fin de la saison avec à la clé un transfert conséquent. A moi le passage par la porte d’or pour les rives du Bosphore et le beau soleil de Turquie. Merci/ Thank You/ sağol»

 

…Comme quoi tout est probablement possible à qui le veut, à nous donc pleins de nouveaux titres en France et en Europe, une grande salle et une fin de carrière de TP sous les couleurs de notre club favori.

 


Nicolas Chaphard